Konfessionelle Netzwerke der Deutschen in Russland 1922–1941

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Dokument Nr. 81

6. Repression

Segreteria di Stato, Sezione per i Rapporti con gli Stati, Archivio Storico (S.RR.SS.),
Congregazione degli Affari Ecclesiastici Straordinari (AA.EE.SS.),
Pro Russia (1932-1935),
Scat. 11,
Fasc. 77,
Fol. 97r

Datum: 12. September 1935
Verfasser: Deutsche Botschaft Moskau
Empfänger: möglicherweise Auswärtiges Amt
Inhalt: Die katholische Kathedrale in Saratov wird 1935 der dortigen Gemeinde entzogen.
Abschrift
Deutsche Botschaft
Moskau, den 12. September 1935
 
Geheim!
 
Wie die Botschaft vertraulich erfahren hat, scheint das Schicksal der katholischen Kathedrale in Saratow nun doch endgültig besiegelt zu sein. Die katholische Kirchengemeinde in Saratow, die unter Leitung des sehr rührigen deutschstämmigen Geistlichen  H e r m a n n  steht, hat von der Stadtverwaltung in Saratow die Nachricht erhalten, dass die Kathedrale zur Vergrösserung einer, unmittelbar neben ihr befindlichen Brotfabrik herangezogen werden müsse; gleichzeitig wurde der Gemeinde ein grösseres Privathaus zur Abhaltung der Gottesdienste angeboten. Die Gemeinde hat zwar gegen die beabsichtigte Schliessung der Kirche Beschwerde beim ZIK [Central'nyj ispolnitel'nyj komitet SSSR, Zentrales Exekutivkomitee der UdSSR] in Moskau eingelegt, verspricht sich jedoch von diesem Schritt keinen praktischen Erfolg, sodass sie gezwungen sein wird, auf das Angebot der Stadtverwaltung einzugehen. Die Benutzung des zur Verfügung gestellten Hauses setzt jedoch die Vornahme grosser Reparaturen voraus, die voraussichtlich etwa 7-10 000 Rubel kosten werden. Da die Gemeinde zur Aufbringung dieses Betrages ausserstande ist, hat sie durch einen vertrauenswürdigen Mittelmann die Botschaft um einen Zuschuss zu den Kosten der Reparaturen gebeten.
Die Botschaft beabsichtigt der Kirchengemeinde einen Teil des vom Caritasverband für die Erhaltung der Kathedrale in Saratow gestifteten Betrages von 1.000.- Mk. für die Reparatur des neuen Hauses zur Verfügung zu stellen.
Den deutschstämmigen Personen Staub, Fraas und Model sind durch Vermittlung des Internationalen Roten Kreuzes je 33.- Reichsmark überwiesen worden.

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Dokument Nr. 82

6. Repression

Segreteria di Stato, Sezione per i Rapporti con gli Stati, Archivio Storico (S.RR.SS.),
Congregazione degli Affari Ecclesiastici Straordinari (AA.EE.SS.),
Pro Russia (1927-1941),
Scat. 48,
Fasc. 286,
Fol. 35r-36r

Datum: 9. März 1938
Verfasser: Leopold Braun
Empfänger: Filippo Giobbe
Inhalt: Leopold Braun berichtet Filippo Giobbe im März 1938 über die anhaltenden Verfolgungen der Gläubigen im Sowjetrussland, über die Verhaftung orthodoxer Metropoliten in der Ukraine und die Vertreibung Schweizer Familien. In Saratov wurde die große katholische Kirche trotz der von den Gläubigen aufgewendeten Summen für ihren Bestand im Dezember 1937 geschlossen. Der im Juni 1937 verhaftete Kurat dieser Kirche, Hermann, sitzt weiter im Gefängnis der Stadt. Auch keine protestantische Kirche ist dort mehr offen. Nur mehr eine Moschee und eine einzige orthodoxe Kirche sind geöffnet.
Monsignore Filippo Giobbe
243 Via Nazionale, Roma, Italia.
 
Le 9 mars 1938
Révérendissime et cher Seigneur,
En fait de nouvelles locales, il ne se présente rien de particulièrement notable, à part bien entendu, le procès monstre que vous pouvez suivre au moins en partie dans les journaux. Seulement tout n’est pas publié même dans la presse soviétique. Ainsi hier, aux assises de la matinée, Yagoda a catégoriquement nié toute sa déposition écrite, mais aucun journal de ce matin n’en a fait mention. Le fait de la non reconnaissance de la déposition écrite m’a été communiqué par un personnage que j’ai rencontré fortuitement et qui rentrait du procès. Certaines personnes accréditées, des ambassades assistant au procès et sachant parfaitement le russe, disent que le rapportage se fait incomplètement.
Pendant ce temps, nombre de meetings sont organisés dans tout le pays, où naturellement la peine de mort est votée à l’umanité [humanité]. On connait le procédé. Le pauvre peuple est conduit par le bout du nez comme un troupeau de moutons. Il est très notable et évident que malgré cet soi-disant unanimité „nationale“, le peuple vit sous l’emprise d’une épouvantable terreur. Les arrestations se poursuivent de la manière la plus acharnée. J’ai la grande peine de vous annoncer que l’une d’elles, nous touche d’assez près à l’église, dans la personne du mari de celle qui s’en occupe. Il ne s’agit pas, selon les pauvres intéressés, d’une arrestation pour cause religieuse. La pauvre famille, l’épouse et une fille, très dévouées toutes deux à la paroisse, est plongée dans l’angoisse la plus terrible, ne pouvant obtenir absolument aucun renseignement sur celui que l’on vient de prendre en pleine rue, comme cela se pratique beaucoup en ce moment. Bon nombre de mes intentions de messe sont consacrées de cette manière. On n’entend parler que d’arrestations ou de disparitions subites, sans que l’on sache comment ni pourquoi!!
De plus en plus, je ressens mon isolement et constate sans peine, la peur et le tremblement des fidèles de nationalité soviétique, qui osent encore s’approcher de moi. La haine de l’étranger se manifeste sous les formes imaginables. Il y a jusqu’aux envois de colis destinés aux ambassades et arrivant par les valises diplomatiques (sacs non officiels) qui subissent de rigoureux examens à la douane. Cette administration vient de recevoir de sévères instructions pour confisquer toute littérature jugée préjudiciable à l’U.R.S.S. et ceci, indépendamment du destinataire, qu’il soit ambassadeur ou pas!! Ce renseignement m’a été fourni par un personnage et déjà on en a vu le résultat.
J’ai vu apprendre tout récemment par la bouche d’un paysan de Saratov, que la grande église catholique de cet endroit est maintenant fermée depuis décembre. Et cela en dépit des quêtes faites parmi les fidèles et des sommes versées pour la maintenir ouverte! Le cher abbé Hermann, curé de cette église, arrêté en juin dernier, est toujours gardé en prison dans cette ville. Plus aucune église luthérienne ou protestante n’est restée ouverte! Seules la mosquée et une église orthodoxe peuvent encore être fréquentées par les croyants de Saratov.
On m’avait signalé, il y a une huitaine, qu’à Rostov, l’église catholique était restée ouverte et avait encore un prêtre pour la desservir. Or ce matin même on m’apprend que l’abbé Dunnine-Vansowicz, libéré il y a un peu plus d’un an de Solowki et qui avait réussi à se faire inscrire dans les environs de Rostov où il se rendait pour son ministère, a été de nouveau arrêté le 31 janv. 37 en même temps que l’abbé  B A B A I  de rite chaldéen, résidant lui aussi à Rostov. J’ai appris cette triste nouvelle au moment où une autre personne était venue chercher les saintes huiles et un calendrier en plus de quelques intentions de messe!
Le 24 février on m’a annoncé comme étant certaines, les arrestations des métropolites Théophane (Novgorodski) et Séraphime (Smolenski), en plus de tout le haut clergé d’Ukraine, y compris 7 ou 8 archevêques. Tout récemment ici, à 15 kilomètres de M. on vient d’arrêter d’un seul coup, trois popes, après fermeture de l’église du village.
La xénophobie se traduit par de fréquentes et continuelles expulsions. 50 familles suisses viennent ainsi d’être forcées à partir sans compter d’innombrables expulsions individuelles, intéressant absolument toutes les nationalités étrangères.
Pour mon compte personnel, m’excusant de vous parler de ma pauvre personne, vous savez Monseigneur, que les dernières démarches pour la prolongation de mon permis de séjour, ont été entreprises directement par l’ambassade des Etats-Unis. Les autorités m’ayant accordé trois mois (23. déc. – 23 mars) mon consul a estimé qu’il ne valait pas la peine de se déranger pour aller réclamer mes papiers restés à la section administrative des visas, département totalement indépendant du Ministère des Aff. Etrangères. Peut-être que ce seul fait leur a mis la puce à l’oreille. Toujours est-il que pour ne pas se trouver dans une situation désavantageuse à l’expiration de mon permis, le Minis. des Aff. Etran. a pris sur lui d’envoyer tous mes documents à l’ambassade des E.U.! Je devrai donc recommencer cette interminable comédie et remplir à nouveau des enquêtes qui n’en finissent pas. L’ambassade me promet son appui et entretemps une dépêche établissant la misérable situation de votre serviteur, a été adressée au „Departement of State“ de Washington. Avec cela je termine Monsigneur, en vous offrant l’expression de mon plus religieux respect.
 
gez. Leopoldo

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Dokument Nr. 83

7. Leben bis zum Tod: Frison und andere deutsche Geistliche in den Mühlen des Terrors

Segreteria di Stato, Sezione per i Rapporti con gli Stati, Archivio Storico (S.RR.SS.),
Congregazione degli Affari Ecclesiastici Straordinari (AA.EE.SS.),
Pro Russia (1925-1945),
Pos. Scat. 22,
Fasc. 141,
Fol. 72r-72v

Datum: 9. August 1929
Verfasser: Alexander Frison
Empfänger: Michel d’Herbigny
Inhalt: Auszug aus einem Brief Frisons in italienischer Übersetzung über die ihm von den sowjetischen Behörden auferlegten Beschränkungen seines Wirkungskreises.
9 agosto 1929
 
Da una lettera spedita da Mgr[.] Alessandro Frison, Vescovo tit. di Limira, Amm[inistrato]re Ap[osto]lico di Tiraspol Meridionale. Scritta a Simpheropol il 13 giugno 1929 a Mgr[.] D’Herbigny, Relatore.
 
Annunzia che il 12 giugno 1929 ha preso il possesso del suo ufficio di Amm[inistrato]re Ap[osto]lico della parte meridionale della diocesi di Tiraspol, ufficio che fin quì [qui] aveva ritenuto il Prelato Mgr[.] Kruschinsky, residente in Nokolajew. Fa presenti alla Santa Sede le sue preoccupazioni:
1) E’ molto lontano dai centri della vita cattolica qualcuno a circa 1000 kilom.
2) Per disposizione di legge è chiuso in casa e non può visitare nemmeno i più vicini villaggi che appartengono alla sua parrocchia. Questa situazione dura dall’aprile 1928.
3) La corrispondenza è severamente vigilata così da rendere difficilissimo lo scambio di lettera.
4) I sacerdoti poi non possono personalmente avere rapporti con lui per l’enorme costo dei viaggi e per le grandi distanze.
5) E’ solo senza avere chi possa dargli un consiglio.
6) Si tenta di inutilizzarmi anche moralmente e non è escluso il caso che la diffamazione che si macchina contro di lui venga in dominio della pubblica stampa. Egli teme sempre da un momento all’altro che conosciutasi la sua nomina sia costretto ad andarsene in esilio o sia privato della libertà personale. E per tale eventualità egli ha designato come suo sostituto Mgr[.] Giuseppe Kruschinsky e in suo luogo, se mai, il Rev. Can. Neugum. Egli ha suddelegato per le dispense matrimoniali ed altre i Decani per facilitare le cose, data la difficoltà del traffico postale. Benchè l’autorità civile lo sappia bene che egli ê Vescovo, tuttavia egli evita ogni segno esteriore per non attirare troppo l’attenzione su di sè [sé]. Ed anche Mgr[.] Kruschinsky quando gli scrive non mette questa sua qualità sugli indirizzi.
 
Firmato: Alessandro Frison, Ep. Limirensis

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Dokument Nr. 84

7. Leben bis zum Tod: Frison und andere deutsche Geistliche in den Mühlen des Terrors

Segreteria di Stato, Sezione per i Rapporti con gli Stati, Archivio Storico (S.RR.SS.),
Congregazione degli Affari Ecclesiastici Straordinari (AA.EE.SS.),
Russia (1922-1937),
Pos. 664 II P.O.,
Fasc. 67,
Fol. 4r-5r

Datum: 4. Oktober 1929
Verfasser: Italienisches Generalkonsulat Odessa
Inhalt: Am 27. August 1929 wurde Alexander Frison aus unbekanntem Grund verhaftet. Die sowjetischen Behörden verfolgen in Odessa den Geistlichen Schubert und trieben ihn aus seiner Wohnung. Zeitweise musste er in seiner Sakristei wohnen. Auch orthodoxe Geistliche wurden verhaftet; der evangelische Pastor erlebt Belästigungen jeder Art.
CONSOLATO GENERALE D’ITALIA
Odessa, 4 Ottobre 1929
 
Il 27 agosto c.a. in Sinferopoli è stato arrestato Monsignor Alessandro Frison che è tuttora detenuto. Non ho potuto conoscere il motivo, almeno apparente del suo arresto.
In Odessa le autorità esercitano una vera e propria persecuzioni contro il Rev. Schubert, parroco della Cattedrale Cattolica.
L’anno scorso fu costretto a cedere una parte dell’alloggio ed a ridursi in due stanze la cui prigione gli fu portata ad 80 rubli mensili.
Quest’anno hanno preteso per quelle due stanze l’enorme somma di 700 rubli mensili e poiché il Parroco ha dichiarato di non poterli pagare, il Tribunale ha intimato lo sfratto.
Poiché nelle remore del giudizio di Rev. Schubert ha continuato ad alloggiare nella casa in questione, è stato condannato a pagare anche per quel tempo l’affitto in ragione di 700 rubli mensili.
Egli risulta così debitore di 2000 rubli. Han posto il sequestro su tutti i mobili e perfino sugli abiti.
Messo fuori dell’ [dall’] alloggio, il Rev. Schubert si è allogato provvisoriamente nella sagrestia, ma anche di lì hanno voluto che sgombrasse. Ora egli vive in un modesto alberghetto.
Egli si è rivolto a me per consiglio. Io ho espresso l’avviso che non si debba pagar nulla al fine di evitare l’anno venturo una imposizione doppia. È necessario far capire che esiste un limite alle possibilità delle [della] Comunità Cattolica per non indurli nelle convinzioni di aver trovato una miniera d’oro.
La somma che sarà dato [data] [per] poter raccogliere nella Comunità aggiunta ai duecento rubli che ho promesso di dare (V. E. sa che l’On.le Meriano ha creduto di affidare a me i fondi ad hoc), potrà essere piuttosto impiegata a riacquistare per interposta persona gli oggetti che saranno posti all’incanto.
Il Rev. Schubert, che mi è parso convinto, mi ha detto che voleva seguire il mio consiglio.
La situazione delle altre chiese non è più rosea: il Vescovo ed il capitolo della Cattedrale ortodossa vivente, sono stati recentemente imprigionati in massa ed il pastore evangelico subisce noie d’ogni specie.

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Dokument Nr. 85

7. Leben bis zum Tod: Frison und andere deutsche Geistliche in den Mühlen des Terrors

Segreteria di Stato, Sezione per i Rapporti con gli Stati, Archivio Storico (S.RR.SS.),
Congregazione degli Affari Ecclesiastici Straordinari (AA.EE.SS.),
Russia (1922-1937),
Pos. 664 II P.O.,
Fasc. 67,
Fol. 6r

Datum: 23. November 1929
Verfasser: Eugenio Sacchi
Empfänger: Kardinal Pietro Gasparri
Inhalt: Frison wurde im November verhaftet und unter dem Vorwurf, er sei heimlich zum Bischof geweiht worden, an einen unbekannten Ort deportiert. Der Apostolische Nuntius in Berlin, Eugenio Sacchi, zieht in Erwägung, Generalkonsul Schlesinger oder den deutschen Botschafter in Moskau, von Dirksen, um Hilfe zu bitten, da der neue Außenminister Curtius der katholischen Kirche gegenüber wenig geneigt sei.
Berlino, 23 Novembre 1929
NUNZIATURA APOSTOLICA GERMANIA
 
A Sua Eminenza Reverendissima
Il Signor Cardinale Pietro Gasparri
Segretario di Stato di Sua Santità
 
Arresto e deportazione del Vescovo russo, Mons. Alessandro Frison
 
Eminenza Reverendissima,
 
Il Rev.mo, Prof. Dr. Pietro Pal di Jassy in Romania con lettera del 15 corrente ha comunicato al Rev.mo Mons. Kaas, Capo del Centro e deputato al Reichstag, avergli il Rev.mo Mons. Can. Mario Glaser narrato che il loro antico compagno di studi nel Collegio Germanico-Ungarico, Mons. Alessandro Frison, verso il principio di questo mese è stato arrestato dai Soviety [sovietici] e deportato in luogo finora sconosciuto, sotto pretesto che fu consacrato segretamente Vescovo.
Il sullodato Mons. Kaas ritiene inutile di rivolgersi direttamente ed ufficialmente al nuovo Ministro degli Esteri, Sig. Dr. Curtius, perché ancora meno benevolo verso la Chiesa cattolica che il suo predecessore Dr. Stresemann (liberale e framassone); pensa quindi di scrivere piuttosto al Console generale, Sig. Schlesinger,
- il quale a motivo delle trattative commerciali colla [con la] Russia ha frequenti contatti colle [con le] Autorità soviettiche
- salvo a mettersi quindi in rapporto a tale caritatevole scopo altresì coll’Ambasciatore di Germania in Mosca, Sig. von Dirksen. Siccome qui questi è cognato dell’Ambasciatore presso la S. Sede, Sig. von Bergen, sarebbe forse a mio subordinato avviso, opportuno di raccomandare anche a lui di interessare personalmente alla cosa il menzionato Sig. von Dirksen.
 
Chinato umilmente al bacio della Sacra Porpora, con sensi di profondissimo ossequio ho l’onore di confermarmi
Dell’Eminenza Vostra Reverendissima
Umilissimo Devotissimo Obbligatissimo Servo
 
Eugenio Sacchi Arcivescovo di Sardi
Nunzio apostolico

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Dokument Nr. 86

7. Leben bis zum Tod: Frison und andere deutsche Geistliche in den Mühlen des Terrors

Politisches Archiv des Auswärtigen Amts (PA AA),
R 61668

Datum: 7. Januar 1930
Verfasser: Roth, Deutsches Konsulat Odessa
Empfänger: Deutsche Botschaft Moskau
Inhalt: Auskunft des Deutschen Konsulats in Odessa an die Deutsche Botschaft Moskau vom 7. Januar 1930 über Frison. Es wird vermutet, dass er von d’Herbigny geheim zum Bischof konsekriert worden ist.
Deutsches Konsulat Odessa.
Odessa, den 7. Januar 1930.
An die Deutsche Botschaft Moskau
 
Geheim!
 
Betrifft: Den katholischen Geistlichen  F r i s o n .
 
Pfarrer Frison ist in Selz am Dnjestr geboren. Er besuchte das geistliche Seminar in Saratow, studierte u.a. in Rom und galt schon vor dem Kriege für einen der gebildetsten katholischen Geistlichen in Rußland. Vor dem Kriege war er zuletzt der persönliche Mitarbeiter des Bischofs Kessler in Saratow. Später wurde er nach der Krim versetzt. Anscheinend nach Kertsch.
Es scheint, daß der Pfarrer Frison zu denjenigen katholischen Geistlichen gehört, die Monsignore d’Herbigny bei seiner Reise durch die Sowjetunion ohne Wissen der Sowjetbehörden zu Bischöfen geweiht hat. Jedenfalls sollte Pfarrer Frison vor einem oder zwei Jahren die Diözese übernehmen, zu der Odessa gehört. Eine Wohnung war für ihn hier bereits vorbereitet. Frison wurde jedoch verhaftet und die betreffende Wohnung Eisenbahnarbeitern zugewiesen. Später soll Frison ein zweites Mal verhaftet, aber ebenso wie das erste Mal wieder freigelassen worden sein. Gegenwärtig scheint er sich auf freiem Fuß zu befinden. Wenigstens ist von einer Verhaftung hier nichts bekannt. Auch wird er in dem Prozeß gegen Pater Graf in Simferopol als Zeuge aufgeführt.
 
gez. Roth

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Dokument Nr. 87

7. Leben bis zum Tod: Frison und andere deutsche Geistliche in den Mühlen des Terrors

Segreteria di Stato, Sezione per i Rapporti con gli Stati, Archivio Storico (S.RR.SS.),
Congregazione degli Affari Ecclesiastici Straordinari (AA.EE.SS.),
Russia (1922-1937),
Pos. 664 II P.O.,
Fasc. 67,
Fol. 19r-19v

Datum: 5. März 1930
Verfasser: Bergen, deutscher Botschafter im Vatikan
Empfänger: Kardinal-Staatssekretär Eugenio Pacelli
Inhalt: Nachdem Frison nach seiner Weihe zum Bischof zunächst in Haft genommen worden war, befindet er sich nun wieder auf freiem Fuß. Botschafter von Dirksen versucht, weitere Einzelheiten zum Schicksals Frisons in Erfahrung zu bringen.
Roma, li [il] 5 Marzo 1930
 
Deutsche Botschaft beim Päpstlichen Stuhle
 
Sua Eminenza Reverendissima
Il Signor Cardinale Eugenio Pacelli
Segretario di Stato di Sua Santità
Palazzo Vaticano
 
Signor cardinale Segretario di Stato,
 
In seguito alla mia lettera No. 63 del 27 Gennaio a. corr. Sono lieto di poter comunicare a Vostra Eminenza che secondo le informazioni avuto dall’Ambasciata di Germania a Mosca, Monsignor Frison pare trovarsi fortunatamente in libertà.
Secondo le ricerche fatte si è venuti a sapere, che Monsignor Frison veramente fu arrestato, appena divulgata la notizia della sua consacrazione come vescovo ad Odessa, ove doveva risiedere come amministratore di cotesta [codesta] diocesi. L’appartamento a lui destinato da parte delle Autorità Soviettiche [Sovietiche] fu assegnato a degli operai ferroviari. Poco dopo l’arresto Monsignor Frison fu rimesso in libertà. Inoltre risulta dalle informazioni, che Monsignor Frison fu chiamato testimonio nel processo contro il Padre Graf a Sinferopol.
Il Signor Ambasciatore von Dirksen [h]a dato delle istruzioni per rintracciare nuovi particolari in riguardo della sorte del Monsignor Frison. Al dato tempo mi permetterò di darLe ulteriori notizie.
Colgo con piacere l’occasione per rinnovarLe, Signor Cardinale Segretario di Stato, i sensi della mia più alta considerazione.
 
gez. Bergen

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Dokument Nr. 88

7. Leben bis zum Tod: Frison und andere deutsche Geistliche in den Mühlen des Terrors

Segreteria di Stato, Sezione per i Rapporti con gli Stati, Archivio Storico (S.RR.SS.),
Congregazione degli Affari Ecclesiastici Straordinari (AA.EE.SS.),
Pro Russia (1925-1945),
Pos. Scat. 22,
Fasc. 143,
Fol. 33r-34r

Datum: 15. Januar 1933
Verfasser: Michel d’Herbigny
Inhalt: Alois Kappes entzog sich in Odessa 1930 der Verhaftung durch die GPU mit einem Sprung aus dem Fenster. Geschützt zunächst von vertrauten Personen in Odessa, floh er dann nach Novorossijsk, wo er unter einem Decknamen von einer Frau versteckt wurde. Nach einem Monat wechselte er nach Krasnodar und wurde hier von Verwandten von Pietro Alagiagian aufgenommen. Weil er um deren Schicksal fürchtete, machte sich Kappes auf den Weg nach Charkov. Dort wurde er verhaftet. Seine Helfer Gregorio und Alessandro Alagiagian wurden wegen Komplizenschaft für drei Jahre nach Sibirien deportiert.
Num. Prot.: 189/29
 
[handschriftlich:] Informazioni scritte dal sig. Abdenigo Spacco
il 15 gennaio 1933
 
PADRE ALOISIO KAPPES, PARRCO DELLE COLONIE TEDESCHE NEL CIRCONDARIO DI ODESSA UKRAINA [UCRAINA]
 
Conobbi nel 1929 in Odessa padre Aloisio  K a p p e s  per mezzo di Padre Alisiei di rito orientale. Padre Aloisio Kappes era munito di un passaporto della Città del Vaticano di nazionalità tedesca. Piccolo e basso di statura affabile retto ed amato delle colonie tedesche. Fu accusato di essere in relazione di spionaggio con il paese confinante della Bessarabia, di favorire i fuggiaschi della Russia, di spionaggio militare, di esportazione di valuta russa, ricevendo in cambio dollari.
Nell’aprile del 1930, mentre la GPU, era andata nella sua abitazione per arrestarlo riuscì saltando da una finestra del secondo piano fuggire per la campagna dell’Ukraina [Ucraina], riparare da persone fidate in Odessa, poi raggiunse Novorossisk, e fu ospitato in casa della Signora Kiciscian Agnese. Seppi da lui che volevano fucilarlo, si era fatto crescere la barba, si faceva chiamare Ivano Ivanovic. A Novorossisk si trattenne per quasi un mese, poi dietro consiglio di Monsignor Rott fu accompagnato da persona fidata in Krasnodar in casa dei parenti di don Pietro Alagiagian. Partito Don Pietro da Krasnodar per intimazione dell’Ispolkom locale, il Kappes non si sentì più sicuro di essere in Krasnodar, inoltre anche per il fatto di non compromettere i fratelli di don Pietro.
Riparò in Karkoff, ove avvenne il suo arresto nella fine ne del mese di luglio 1930 dietro tradimento del suo organista Giuseppe.
Sembra che il fatto dell’ospitalità del Kappes, nella famiglia degli Alagiagian Gregorio ed Alessandro Alagiagian siano stati accusati di complicità e per questo confinati per tre anni in Siberia. Seppi pure che il povero Padre Alisiei vecchio di quasi ottantanni [ottant’anni] sia stato messo in prigione in Odessa e morto nelle stesse nel principio del 1931. Era titolare della piccola chiesa di San Pietro, ove officiava in rito slavo.

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Dokument Nr. 89

7. Leben bis zum Tod: Frison und andere deutsche Geistliche in den Mühlen des Terrors

Politisches Archiv des Auswärtigen Amtes (PA AA),
Botschaft Moskau 373

Datum: 10. August 1934
Verfasser: Hilger, Deutsche Botschaft Moskau
Empfänger: Deutsches Konsulat Odessa
Inhalt: Abgleich einer Liste katholischer Geistlicher durch die Deutsche Botschaft in Moskau.
[Deutsche Botschaft] Moskau, den 10. August 1934
An das Deutsche Konsulat Odessa
 
Bei der Vergleichung der mit dem angezogenen Bericht eingesandten Liste katholischer Geistlicher mit dem hier vorliegenden Material sind nachstehende Verschiedenheiten festgestellt worden:
K ö h l e r , Michael – seit wann verhaftet?
H o f f m a n n  – nach hiesiger Liste „Anton“, nach dortiger „Jakob“ mit Vornamen.
Z y s k a , Christian – soll tot sein.
N e u g u m , Josef – hiesige Anschrift lautet: Odessa, Frunse Str. 233.
B e c k l e r  – hier Böchler.
W o l f , Josef – Pfarrer in Selz erhält vom Roten Kreuz Unterstützung unter der Anschrift Jakob Wolf und quittiert J. Wolf
I h l y  – Anschrift: Station Woshega, Sewernoj shel. dorogi, Sewkrai, uliza Kooperatiwnaja 8.
B a c k  – Anschrift: Dorf Bogunskoje, Post Janowka, Odessaer Gebiet.
K u h n  – nach hiesigen Angaben verhaftet; Anschrift unbekannt.
S k w i r e c k i  – ist bisher in den hiesigen Listen nicht aufgeführt. Deutschstämmig?
 
Es darf ergebenst gebeten werden, entsprechende Feststellungen zu treffen und über das Ergebnis zu berichten.
 
Im Auftrag,
gez. Hilger

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Dokument Nr. 90

7. Leben bis zum Tod: Frison und andere deutsche Geistliche in den Mühlen des Terrors

Segreteria di Stato, Sezione per i Rapporti con gli Stati, Archivio Storico (S.RR.SS.),
Congregazione degli Affari Ecclesiastici Straordinari (AA.EE.SS.),
Pro Russia (1924-1935),
Pos. Scat. 28,
Fasc. 185,
Fol. 56r-59r

Datum: 7. September 1934
Verfasser: Heinrich Wienken, Direktor Deutscher Caritasverband Berlin
Empfänger: Päpstliche Kommission für Russland
Inhalt: Der Deutsche Caritasverband, Berlin, übersendet der Päpstlichen Kommission für Russland einen Bericht über die Lage der deutschen katholischen Geistlichen im Wolgagebiet, verfasst vom deutschen Außenministerium am 13. Juli 1934; (dieses Schreiben befindet sich im Politischen Archiv des Auswärtigen Amtes unter: Botschaft Moskau 373)
Deutscher Caritasverband
Hauptvertretung
 
Berlin, den 7. September 1934
 
Päpstliches Hilfswerk für die Russen in Deutschland
 
An die
Päpstliche Kommission für Russland
R o m  – Vatikan
 
Auf dem Wege über das Aussenministerium erhielten wir beiliegenden Bericht über die Lage der deutschstämmigen katholischen Geistlichen im Wolgagebiet.
Da wir annehmen, dass der Inhalt des Berichtes auch das Interesse der verehrlichen Päpstlichen Kommission finden wird, so erlauben wir uns, denselben zur vertraulichen Kenntnisnahme zu übersenden.
 
In ehrfurchtsvoller Ergebenheit!
 
gez. Wienken
Direktor.
 
1 Anlage.
 
Abschrift
Die Lage der deutschstämmigen katholischen Geistlichen im Wolgagebiet.
I. Seelenzahl und Gotteshäuser.
Die Seelenzahl der deutsch sprechenden Katholiken im Wolgagebiet wird auf 60 bis 61 Tausend geschätzt. In Saratow sind etwa l000 Seelen.
Seit dem Jahre 1930 sind in der Republik der Wolgadeutschen allein 24 Kirchen geschlossen worden. Zerstört wurden bisher nur die Kirche in Streckerau, eine Kapelle in Engels (früher Pokrowsk) und jetzt die Kirche in Seelmann. Die Kirche in Preuss ist in neuerer Zeit auch weggenommen und in einen Kulturpalast umgewandelt worden. Ähnlich ist es in Marienthal. Die Kirchen und die Geistlichen werden mit Steuern stark belastet. Die katholische Kirche in Saratow, die zugleich Kathedralkirche des Bistums Tiraspol ist, hat für rückständige Steuern noch rund 3400.- Rubel aufzubringen. Der Geistliche ist mit 1500.- Rbl. besteuert worden. Ausserdem ist die Kirche zu Reparaturen aufgefordert worden, deren Kosten amtlich auf 12 400.- Rbl. festgesetzt worden sind. Die Kirche hatte sich bereit erklärt, Reparaturen in Höhe von etwa l000.- Rubel durchzuführen.
 
II. Geistliche.
Im Wolgagebiet befinden sich zur Zeit folgende deutschstämmige katholische Geistliche:
P. H e r m a n n Johannes in Saratow
P. B r u n g a r d Michael in Hildmann, Kanton Kamenka
P. D i e t r i c h Rafael in Preuss, Kanton Seelmann
P.  D e s c h  Adam in Astrachan.
Letzterer war verhaftet, befindet sich aber jetzt auf freiem Fuss. Seine Kirche ist geschlossen, er hält zu Hause Gottesdienst.
Diese Geistlichen sind amtlich registriert und daher auch zur Vornahme geistlicher Handlungen befugt.
Ausserdem befinden sich im Wolgagebiet noch:
P. S c h ö n h e i t e r, Clemens, in Hildmann, bei P. Brungardt,
ferner P.  B a i e r , Georg in Marxstadt.
Diese beiden sind jedoch nicht registriert.
P.  B a d e r , Emmanuel, früher in Louis, Deutsche Wolga-Republik, hat seinen Pfarrbezirk aufgeben müssen. Er war im letzten Jahr verhaftet und sollte für Agentendienste gewonnen werden. Er hat sich jedoch geweigert. Nach seiner Freilassung hat er sich, da ein gedeihliches Arbeiten nicht mehr möglich war, zurückgezogen. Er lebt bei seiner Schwester in der Ukraine.
In Saratow ist auch noch ein polnischer Geistlicher, der vom Roten Kreuz unterstützt wird, und, wie bereits früher bekannt, ein römisch-unierter Geistlicher. Er erhält auch Unterstützung. Den Sowjetbehörden gegenüber hat er bestritten, dass er Geistlicher ist, da die unierten Geistlichen besonderen Verfolgungen ausgesetzt sind.
Den Geistlichen wird bei ihren Fahrten in die Dörfer die Ausübung des Gottesdienstes nicht grundsätzlich verweigert. Mit Rücksicht auf die Feldarbeit wird ihnen aber für den Gottesdienst nur die Zeit bis morgens 7 Uhr und die Mittagspause freigegeben.
Die persönliche Lage der Geistlichen ist nach wie vor sehr schwierig. Aus den Gemeinden beziehen sie so gut wie keine Einnahmen. Es wurde wiederholt nachdrücklich versichert, dass die Geistlichen sich lediglich dank den Unterstützungen durch das Rote Kreuz haben am Leben halten können. Die Unterstützungen sind im Laufe der letzten 1 ½ Jahre von schlechthin entscheidender Bedeutung geworden.
Gegenüber einem Geistlichen hat der Vertreter einer Sowjetbehörde durchblicken lassen, man wisse, dass Rom seine Geistlichen nicht einfach umkommen lassen wolle und ihnen deshalb durch das Rote Kreuz Unterstützungen zukommen lasse. Dagegen habe man auch nichts einzuwenden. Anders sei es mit den Unterstützungen, die auf anderem Wege aus dem Auslande kämen. Damit war offenbar die Sammlung „Brüder in Not“ gemeint.
 
III. Allgemeine Lebensbedingungen.
Die allgemeinen Lebensbedingungen sind etwas besser als im letzten Jahr. Es wird aber immer noch gehungert und die Bevölkerung befürchtet, da das Getreide nicht gut steht, wieder eine böse Hungerzeit. Sehr gross ist der Viehmangel. In Gemeinden, wo vor 4 Jahren noch etwa 2 bis 3 000 Pferde vorhanden waren, sind jetzt überhaupt keine Pferde mehr zu finden.
 
IV. Das religiöse Leben
Das religiöse Leben leidet allmählich unter dem unaufhörlichen Druck der Gottlosen-Propaganda und der behördlichen Massnahmen. Der Jugend kann ein gründlicher Reli­gionsunterricht nicht mehr vermittelt werden. Was sie im Elternhaus an religiöser Bildung auf nimmt, hält in der religionslosen oder religionsfeindlichen Umgebung nicht lange stand. Die Aussichten für die Zukunft sind trübe.
Je mehr Kirchen im Wolgagebiet geschlossen werden, umsomehr wird die Kathedralkirche in Saratow der Mittelpunkt des religiösen Lebens. Es wäre ein harter Schlag für die deutschstämmige katholische Kirche, wenn die Sowjetbehörden durch steuerliche Massnahmen die Schliessung der Kirche erreichen würden.
 
Moskau, den 13. Juli 1934.

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Dokument Nr. 91

7. Leben bis zum Tod: Frison und andere deutsche Geistliche in den Mühlen des Terrors

Segreteria di Stato, Sezione per i Rapporti con gli Stati, Archivio Storico (S.RR.SS.),
Congregazione degli Affari Ecclesiastici Straordinari (AA.EE.SS.),
Pro Russia (1932-1935),
Pos. Scat. 11,
Fasc. 77,
Fol. 89r

Datum: 4. Juni 1935
Inhalt: Die katholischen Priester Jaufmann und Böchler wurden in Odessa zu mehreren Jahren Haft verurteilt. Weiter Druck auf die Priester Schneider und Kopp sowie auf die Wirtschafterin von Letzterem.
Abschrift
 
Odessa, den 4. Juni 1935
 
Vor einigen Tagen sind der katholische Priester  J a u f m a n n  in Josefstal zu 8 Jahren und der gleichfalls vor einiger Zeit verhaftete Priester  B ö c h l e r  in Klein-Liebenthal zu 7 Jahren Gefängnis verurteilt worden. Der Prozess dauerte mehrere Tage und fand in Odessa unter Ausschluss der Öffentlichkeit statt. Der Empfang und die Vermittlung von Hilfssendungen aus Deutschland soll auch in diesem Gerichtsverfahren die Hauptrolle gespielt haben.
Die in Gross-Liebenthal erscheinende parteiamtliche Zeitung „Für bolschewistische Kollektive“ bringt bezeichnenderweise nichts über den Prozess und über die tatsächlichen Beschuldigungen der beiden Priester, zeigt aber ausserordentlich starke antiklerikale Bestrebungen auf.
Mit der Verhaftung und Verurteilung der beiden genannten Priester sind auch im Rayon Grossliebenthal (Spartakisten-Rayon) nunmehr fast alle Priester beseitigt. Die katholischen Kirchen in Josefstal, Franzfeld, Klein-Liebenthal und Neuburg sind geschlossen und die Glocken sämtlicher – auch der noch bestehenden – Kirchen des erwähnten Rayons abgenommen worden.
Der katholische Priester  S c h n e i d e r  in der Kolonie Strassburg und die Wirtschafterin des Priester Kopp in Strassburg befinden sich wieder auf freiem Fuss; dagegen wurde der Priester  K o p p  selbst, ohne verhaftet zu sein, in den letzten Tagen einem täglichen Verhör unterzogen, das noch nicht abgeschlossen sein soll.

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Dokument Nr. 92

7. Leben bis zum Tod: Frison und andere deutsche Geistliche in den Mühlen des Terrors

Segreteria di Stato, Sezione per i Rapporti con gli Stati, Archivio Storico (S.RR.SS.),
Congregazione degli Affari Ecclesiastici Straordinari (AA.EE.SS.),
Pro Russia (1932-1935),
Pos. Scat. 11,
Fasc. 77,
Fol. 81r

Datum: 19. Juni 1935
Inhalt: Dem Heiligen Stuhl 1935 vorliegende Informationen offenbar des Auswärtigen Amtes über die Verhaftung des katholischen Geistlichen Theobald Kopp. Der katholische Pfarrer Fix wurde gezwungen, seine Gemeinde im Rajon Selz zu verlassen. Zwei engagierte Katholikinnen, eine Wirtschafterin und eine Verwandte des verstorbenen Bischofs Zerr wurden zu mehrjährigen Haftstrafen verurteilt.
Abschrift
 
[ohne Ort] den 19. Juni 1935.
 
Am 7. ds. Mts. [diesen Monats] ist der katholische Pfarrer Theobald  K o p p  in der Kolonie Strassburg, Rayon Selz, verhaftet und am l0. ds. Mts. [diesen Monats] in das Odessaer Untersuchungsgefängnis eingeliefert worden. Ihm wird Briefverkehr mit dem Ausland, insbesondere mit Rumänien, woher er stammt, zur Last gelegt.
Ferner ist vor einigen Tagen dem katholischen Pfarrer Johannes  F i x  in der benachbarten Kolonie Baden, Rayon Selz, von den örtlichen Behörden nahegelegt worden, das Dorf zu verlassen. Pfarrer Fix, der etwa 80 Jahre alt ist und noch amtierte, hat sich darauf entschlossen, dieser Aufforderung nachzukommen. Der letzte Gottesdienst ist ihm für den 21. d. Mts. [diesen Monats] gestattet worden. Damit sind auch die kirchlichen Gemeinden des deutschen Rayons Selz nunmehr ohne Geistliche.
Weiter ist bekannt geworden: die Wirtschafterin des vor einigen Jahren verstorbenen Bischofs Zerr in Kandel ist zu 5 Jahren und eine Verwandte des Bischofs Zerr, Margarete Brendel in Selz, zu 4 Jahren Freiheitsentziehung verurteilt worden. Letztere ist ein Krüppel und hinterlässt in Selz ihren 92-jährigen Vater und ihre 87-jährige Mutter. Die beiden verurteilten Frauen sollen sehr um die Erhaltung der Kirchen und des kirchlichen Lebens in ihrem Bezirk bemüht gewesen sein.

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Dokument Nr. 93

7. Leben bis zum Tod: Frison und andere deutsche Geistliche in den Mühlen des Terrors

Segreteria di Stato, Sezione per i Rapporti con gli Stati, Archivio Storico (S.RR.SS.),
Congregazione degli Affari Ecclesiastici Straordinari (AA.EE.SS.),
Pro Russia (1932-1935),
Pos. Scat. 11,
Fasc. 77,
Fol. 80r

Datum: 9. Juli 1935
Inhalt: Dem Heiligen Stuhl vorliegende Informationen offenbar des Auswärtigen Amtes über die Haft von elf deutschen katholischen Geistlichen in Odessa 1935 und über die Verurteilung von drei Geistlichen zu einer zehnjährigen Gefängnisstrafe.
Abschrift
 
[ohne Ort] den 9. Juli 1935
 
Im Gefängnis in Odessa befinden sich zur Zeit 11 deutschstämmige katholische Priester aus dem hiesigen Bezirk, darunter auch solche, die bereits vor Monaten verurteilt worden sind, worüber jeweils berichtet worden ist.
Die Namen der 11 Priester sind:
Prälat  K r u s c h i n s k y  (Speyer),
Anton  H o f f m a n n  (Landau),
T h a u b e r g e r  (Karlsruhe),
Josef  W o l f  (Selz),
A l b e r t  (Kandel),
J a u f m a n n  (Josefstal),
L o r a n  (Sulz),
K o p p  (Strassburg),
B ö c h l e r  (Klein-Liebental),
N o l d  (Marienthal),
K ö h l e r  (Speyer).
Die Geistlichen  A l b e r t ,  K ö h l e r  und  W o l f  sind zu je 10 Jahren Gefängnis verurteilt worden.

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Dokument Nr. 94

7. Leben bis zum Tod: Frison und andere deutsche Geistliche in den Mühlen des Terrors

Segreteria di Stato, Sezione per i Rapporti con gli Stati, Archivio Storico (S.RR.SS.),
Congregazione degli Affari Ecclesiastici Straordinari (AA.EE.SS.),
Pro Russia (1932-1935),
Pos. Scat. 11,
Fasc. 77,
Fol. 110r-111r

Datum: 14. November 1935
Verfasser: aus dem Umfeld der italienischen Botschaft
Empfänger: Kommission Pro Russia
Inhalt: Nach Mitteilung der italienischen Botschaft gibt es in Odessa, in Tiflis und Kiew keine katholischen Priester mehr. Frison, der 1933 wegen seiner Italienisch-Kenntnisse die Erlaubnis erhalten hatte, die italienische Gemeinde in Kerč geistlich zu unterstützen, wurde nun von den sowjetischen Behörden untersagt, sich von Simferopol’ wegzubewegen.
A P P U N T O
 
Dall’Appunto della R. Ambasciata d’Italia in data 30 Ottobre 1935-XIV risulta che oggi ad Odessa i cattolici sono – purtroppo – privi di qualsiasi assistenza religiosa, per l’assoluta mancanza di sacerdoti.
Poiché, in casi e circostanze simili, la vigile attenzione dei Rappresentanti diplomatici e consolari d’Italia è giù felicemente riuscita ad ottenere le continuazione delle pratiche del culto; è lecito sperare che anche questa volta un eventuale interessamento del R. Console Generale di Odessa sarebbe efficace.
Anche la Colonia italiana di Kersc da qualche tempo è priva di assistenza religiosa, perché Mgr. Frison, che, mercé il vivo interessamento del R. Ambasciatore d’Italia in [a] Mosca e del R. Console Generale di Odessa, dal gennaio 1933 aveva ottenuto il permesso – per la sua conoscenza della lingua italiana – di assistere anche gli Italiani di Kersc, ora è impedito dalle autorità sovietiche di muoversi da Sinferopoli.
Per di più gli italiani di Kersc sono stati falsamente accusati del furto sacrilego commesso nella Chiesa di Kersc probabilmente dagli stessi comunisti (altre volte si sono avuti casi analoghi) e perciò sono stati sottoposti a forte ammenda: non potendola essi pagare, per la loro povertà, è prevedibile che si arriverà definitivamente alla chiusura della chiesa, unica nel luogo.
Infine da altre località – Tiflis, Kiew etc. – viene oggi segnalata la mancanza assoluta di sacerdoti.
È certo che finora l’azione prudente ed abile dei RR. Ambasciatori e Consoli d’Italia nell’U.R.S.S. ha assai giovato alla religione cattolica e la loro presenza alle funzioni religiose nella Chiesa Cattolica ha destato sempre nel popolo russo sentimenti di simpatia ed ammirazione verso l’Italia. Sicché si può nutrire fiducia che anche nei dolorosissimi casi odierni un provvido intervento presso le autorità sovietiche non soltanto in difesa della libertà di coscienze dei cattolici italiani residenti in Russia, ma altresì a tutela della libertà degli stessi Rappresentanti italiani perché sia loro possibile, quando vogliano, assistere alle funzioni religiose del culto cattolico, potrà raggiungere l’effetto desiderato.
 
14 Novembre 1935.

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Dokument Nr. 95

7. Leben bis zum Tod: Frison und andere deutsche Geistliche in den Mühlen des Terrors

Segreteria di Stato, Sezione per i Rapporti con gli Stati, Archivio Storico (S.RR.SS.),
Congregazione degli Affari Ecclesiastici Straordinari (AA.EE.SS.),
Pro Russia (1921-1941),
Pos. Scat. 46,
Fasc. 267,
Fol. 43r-43v

Datum: 29. März 1936
Verfasser: Maryetta J.M.M.
Empfänger: Päpstliche Kommission Pro Russia
Inhalt: Die Franziskanerin Maryetta bittet um Hilfe für Josef Neugum, der im Februar 1936 zu zehn Jahren Haft verurteilt wurde.
Très Révérend et très cher Père,
P.C.C.
 
Je suis bien heureuse de pouvoir Vous écrire profitant de l’occasion, et Vous remercier du fond du cœur pour tout ce que Vous avez fait pour nous dans cette malheureuse Russie. – Merci du soin que vous avez pris de nous et de notre si chère petite Eglise, qui a été prise par les Bolchéviques aussitôt après Votre départ. Merci aussi pour les secours matériels, si fréquents, Dieu vous le rende.
Je me sens aussi en devoir de Vous transmettre une demande dont on m’a chargée. Mr. le Doyen Joseph Nejgum m’a supplié de transmettre son ardente prière. Comme il disait il ne sagit [s’agit] plus ici de lui personnellement, mais du bien de l’Eglise en Russie en vue duquel il serait très utile si la Pologne pouvait le libérer par voie d’échange. Il désirait beaucoup que sa supplique puisse parvenir jusqu’au Saint Père. Ce que les autorités Bolchéviques exigent de lui, il ne peut le décider lui-même. Il aurait désiré pouvoir parler avec quelque théologien ou Jésuite, pour savoir quelle est dans ces cas l’opinion du Saint Père. Tout ce que le Saint Père décidera à son égard, il le recevra toujours avec une filiale soumission.
Depuis octobre pendant un demi mois il allait 2 fois par jour au G.P.U. pour y être interrogé. Le 16 novembre 1935 il fut arrêté et vers la fin de février 1936 condamné à 10 ans de prison, et d’exil. Nous ne savons encore où il a été envoyé.
J’écris ceci avec l’espoir que Vous saurez Mon Très Révérend Père le mieux quel usage en faire. Je suis sûre que si cela Vous est seulement possible Vous ne laisserez pas le malheureux prisonnier sans secours.
Je baise Vos mains Mon Très Révérend et bien cher Père, au nom des Sœurs qui sont revenues, et de celles qui sont encore en Russie en demandant Votre bénédiction et Vos prières pour toutes
 
   reconnaissantes toujours en J.M.J.N.D.ST.FR.
 
gez. Maryetta F.M.M.
 
Varsovie 29 Mars 1936

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Dokument Nr. 96

7. Leben bis zum Tod: Frison und andere deutsche Geistliche in den Mühlen des Terrors

Segreteria di Stato, Sezione per i Rapporti con gli Stati, Archivio Storico (S.RR.SS.),
Congregazione degli Affari Ecclesiastici Straordinari (AA.EE.SS.),
Pro Russia (1921-1941),
Pos. Scat. 46,
Fasc. 268,
Fol. 21r-24r

Datum: 14. Mai 1937
Verfasser: Polnisches Rotes Kreuz
Inhalt: Liste katholischer Geistlicher, die im Mai 1937 in der UdSSR auf Solovki, in anderen Lagern in Haft waren und bestimmte Orte nicht verlassen durften, darunter auch Deutsche [Namensformen in polnischer Schreibweise].
Rome, le 14 Mai 1937
Strictement secret.
 
Notice sur les prêtres catholiques en l’U.R.S.S. D’après des nouvelles qui datent de Moscou du 22 mars cour. Il y a en l’U.R.S.S. les prêtres catholiques, emprisonnés ou confinés dont la liste suit:
 
1. Dans les îles de Solowietzk:

1)

Mr. l’Abbé

Baranowski Piotr,

2)

"

Dziemian Jozef,

3)

"

Dziemieszkiewicz Antoni,

4)

"

Erk Ludwik,

5)

"

Krojan Stefan,

6)

"

Hanski Stanisław,

7)

"

Jarmołowicz Antoni,

8)

"

Jurewicz Bolesław,

9)

"

Kapusta Piotr,

10)

"

Karpinski Jozef,

11)

"

Kobec Antoni,

12)

"

Kowalski Jozef,

13)

"

Łukacz Jan,

14)

"

Łukjanin Jozef,

15)

"

Madera Piotr,

16)

"

Mioduszewski Jozef,

17)

"

Opolski Ignacy,

18)

"

Puczkar-Chmielewski Adam,

19)

"

Samosenko Andrzej,

20)

"

Sawicki Aleksandr,

21)

"

Szaciłło Albin,

22)

"

Szyszko-Bohusz,

23)

"

Szymanski Wacław,

24)

"

Turowski Maksymilian,

25)

"

Wolf Michał

26)

"

Zawryt Jan

 
II. Dans les camps de concentration:

1)

Mr. l’Abbé

Batmaniszwili Szyio, Kuziema, Kierowska D.Z.

2)

"

Borodilla Jòzef,

3)

"

Certento Hieronim, (il a été en prison à Krasnojarsk, séjour actuel inconnu),

4)

"

Edidzanjan Mesrab, séjour inconnu,

5)

"

Fluch Ferdynand, Buchta Nagajewo,

6)

"

Gorajs Adam, Miedwiezja Gora,

7)

"

Jachniewicz Stanisław, Buchta Nagajewo,

8)

"

Jodokas Michał, il a été à Tiecz Łag, séjour actuel inconnu.

9)

"

Jurkiewicz Grzegorz, St. Jaja,

10)

"

Kaczor Kaczorowski Mikołaj, Miedwiezja Gora,

11)

"

Kasperowicz Feliks, Karaganda,

12)

"

Klemczewski Zygmunt, Kot. Łag.? séjour actuel inconnu.

13)

"

Kosinski Jozef, Czibju,

14)

"

Krzywicki Adolf, Czibju,

15)

"

Kucharski Adolf, Niedwiezia Gora

16)

"

Łupinowicz Karol, séjour inconnu.

17)

"

Pietkiewicz Jòzef, Kem,

18)

"

Piotrowski Leon, Mariinsk,

19)

"

Roszkiewicz Bolesław, Kuziema,

20)

"

Rudenko Andronik, Kiem,

21)

"

Sobocinski Mieczysław, Temir? séjour inconnu.

22)

"

Szczepaniuk Mikołaj, Buchta Nagajewo,

23)

"

Szenfeld Aloizy, Karaganda,

24)

"

Szubert Paweł, Swirłag,

25)

"

Wardidze Emanuel, Karaganda,

26)

"

Wierzbocki Jòzef, Miedwiezia Gora,

27)

"

Wojno Stefan, St. Jaja.

28)

"

Wołczak Paweł, Karaganda.

29)

"

Wylezynski Franciszek, séjour inconnu Karaganda?

30)

"

Zdaniewicz Jakòb, Miedwiezia Gora,

31)

"

Zołnierowicz Ignacy, Karaganda.

32)

"

Gejt Piotr, Miedwiezia Gora.

 
III. Confinés sans droit de s’éloigner:

1)

Mr. l’Abbé

Bieniecki Jòzef, Mariinsk,

2)

"

Borecki Stanisław, Archangielsk,

3)

"

Budzinski Franciszek, Bransk,

4)

"

Chomicz Paweł, Aufa, de retour de Solowetzk, chez Mr. l’Abbé Budrys.

5)

"

Cybulewicz Stanisław, Ułła,

6)

"

Czyrski Franciszek, Karaczajew,

7)

"

Dunin Wąsowicz Bronisław, Rostow s. Don,

8)

"

Dworzecki Władysław, Kamieniec Podolski,

9)

"

Filip Adolf, Witebsk, (rev. de Solowietz),

10)

"

Jankowski Roman, Uszomir,

11)

"

Jędruszczak Marian, Zytomierz,

12)

"

Kasprzykowski Stanisław, Karaczajew,

13)

"

Kottak Franciszek, Gołowan p.Odessa,

14)

"

Kruszynski Jòzef, Tałgar,

15)

"

Krummel Jòzef, Joszkar Oła,

16)

"

Kuczynski Aleksander, Oreł,

17)

"

Kurowski Antoni, Archangielsk,

18)

"

Kwasniewski Zygmunt, Kiew,

19)

"

Łubienski Ignacy, Kursk,

20)

"

Markuszewski Albon, Sieło Kiemskoie, Krasnojarsk,

21)

"

Mierzwinski Władysław, Kujbyszew,

22)

"

Rosenbach Jakòb, Kursk

23)

"

Rajchert Cyriak, Karakalinsk

24)

"

Przytułło Aleksander, Łochojosk

25)

"

Przysiecki Witold, Human.

26)

"

Kuzynowski Marek, Zytomierz,

27)

"

Sapariszwili Konstanty, Borzom,

28)

"

Salwidzinski Sebastian, Woroszyłowsk

29)

"

Słotwinski Adolf, Wolsk,

30)

"

Słowinski Stanisław, Saratow,

31)

"

Siwicki Kazimierz, Ałma-Ata

32)

"

Sowinski Józef, Taszkant,

33)

"

Stronczynski Wiktor, Syktywar pr.Kom.

34)

"

Strusiewicz Mikołaj,        

35)

"

Szawdynis Mieczysław, actuel. à Bransk

36)

"

Traczynski Antoni, Orioł,

37)

"

Wegedis Antoni, Rybnica Moldawska

38)

"

Wersocki Jan, Alma-Ata

39)

"

Woronicz Jozef – Kiercz

40)

"

Unicki Jozef, Zytomierz

41)

"

Zabuski Feliks, Archangielsk

42)

"

Zolnierowicz Wladyslaw, Wieliz

43)

"

Zukowski Antoni, Irkuck

44)

"

Blechman Bolesław dernièrement arrêté à Ordzonikidze (Wladkaukaz [Wlakaukaz]) lieu d’arrestation inconnu

45)

"

Czerwinski

 
D’après des nouvelles plus récentes encore, datées du 5. IV de l’an. c. Mr. l’Abbé Albin Markuszewski se trouve à Kazaczynskoie, région de Krasnoiarsk, et Mr. l’Abbé Joseph Ulanicki qui a été à Zytomierz est mort.
On apprend aussi que la délégation de la Croix Rouge polonaise qui jusqu’ici s’occupait de l’aide à ces prêtres, a été supprimée depuis le 1 avril cour. Les prêtres indiqués sur la liste on reçu au mois de Mars des subventions augmentées, et l’on espère de trouver bientôt une autre forme pour leur venir en aide.

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Dokument Nr. 97

7. Leben bis zum Tod: Frison und andere deutsche Geistliche in den Mühlen des Terrors

Segreteria di Stato, Sezione per i Rapporti con gli Stati, Archivio Storico (S.RR.SS.),
Congregazione degli Affari Ecclesiastici Straordinari (AA.EE.SS.),
Pro Russia (1927-1941),
Pos. Scat. 48,
Fasc. 286,
Fol. 18r-20r

Datum: 20. Januar 1938
Verfasser: Leopold Braun
Empfänger: Filippo Giobbe
Inhalt: Leopold Braun berichtet der Päpstlichen Kommission Pro Russia über die Beschränkungen für die religiösen Gemeinden, über den Tod des deutschen Priesters Johannes Baumtrog auf Solovki und über den Tod des deutschen Priesters Michael Hatzenböller im Gefängnis von Mariupol. Dieser war auf der rechten Seite gelähmt gewesen und hatte die Heilige Messe nur mit einem Arm gesprochen.
Le 20 janvier 1938
 
Monsignore Filippo Giobbe
243 Via Nazionale, Roma.
 
Révérendissime Seigneur,
 
Le 13 de ce mois a été reçu votre honorée lettre du 30 décembre, pour laquelle je vous remercie ainsi que pour les salutations de Domenico à qui j’ose vous prier de bien vouloir faire parvenir le pli ci-joint. Malgré mon grand désir, il m’a été impossible de lui écrire avant maintenant. Grand merci Monseigneur pour ce dérangement que je m’excuse de vous imposer.
Le 14 courant, Sante m’a remis dix séries pour lesquelles je vous dis toute ma reconnaissance en mon nom des malheureux qui bénéficient de votre sollicitude. Naturellement la discrétion interdit d’en faire connaître la source mais la gratitude n’est pas moindre pour cela.
Quant au 8 décembre, le jour même où vous me faisiez l’honneur de m’écrire, le comité exécutif de la casa fut mandé par le Mossoviet où on lui dit tout simplement ceci: „Vous n’avez pas de prêtre et vous n’en aurez pas. Que faites vous avec ce grand édifice? Vous feriez bien de nous signer un papier comme quoi vous rendez l’édifice au Mossoviet.“ !!! Le procédé est simple comme vous le constatez Monsigneur. Heureusement que malgré la peur et la terreur que règnent ici et partout ailleurs, le comité n’en fait rien.
J’essayai immédiatement d’alerter le Ministre de Lithuanie [Lituanie] qui malheureusement était parti en congé à l’étranger. Finalement je pus le voir le 13 et lui proposai le moyen suivant dans une dernière tentative de conserver ce lieu: Je le priai de faire une démarche auprès des autorités, sollicitant l’autorisation pour votre serviteur de dire au moins la messe de façon à ce que lui le Ministre et le personnel de sa Légation puissent continuer à pratiquer leur religion dans cet édifice. J’insistai pour que la demande soit présentée comme venant de lui-même et non de moi, ce à quoi du reste le Ministre souscrivit de tout cœur car il tient beaucoup à ce que cette casa reste ouverte. Je revis le Ministre fortuitement le 15 et il me dit alors que son entrevue avec Litvinov ou Potemkine devait avoir lieu le lendemain, dimanche 16 janvier. Je n’ai plus de nouvelles à ce sujet et me demande si cela est signe d’un refus. Naturellement j’ai prié le Ministre dans l’éventualité d’une réponse affirmative de m’obtenir une autorisation nominale et formelle écrite pour être à l’abri de toute supercherie malicieuse. Comme les choses se décident avec grande lenteur par ici, on peut toujours espérer. Incidemment le Ministre, lors de la conversation du 13 janvier, m’a confié qu’il n’avait pas abandonné tout espoir d’obtenir un chapelain pour sa Légation, avec autorisation de faire du ministère publique. Il ajouta que les pourparlers à ce sujet étaient déjà entamés à Kauvnas par son Ministère. Personnellement, je ne crois pas que cette chose soit accordée dans les circonstances actuelles. On peut toujours espérer.
Tout ce qui a pu être fait avec la discrétion et l’effacement nécessaire de votre serviteur, a été fait pour encourager la „dvatsatka“ à tenir ferme. Les assurances viennent d’être payées, la moitié de la somme ayant été versée par le trust de légumes occupant le sous-sol. Bientôt ce seront les impôts et le Ministre à qui j’en ai dit un mot, a dit qu’il espérait obtenir un secours.
Il faudra se débattre sérieusement car on sait positivement qu’une organisation veut s’emparer de cet édifice pour en faire un club!
Toutes les églises restées encore ouvertes au culte ici dans cette ville, viennent de recevoir une circulaire de l’administration des cultes demandant une copie et vérification de l’inventaire. Pour nous c’est déjà chose faite et tout est en ordre à St. Louis, où le dévouement d’une dame assisté [assistée] de sa fille, est responsable pour la bonne tenue de l’édifice.
Il n’en est pas de même pour le 8 déc. qui a reçu la même sommation. Par malheur tous les papiers légaux étaient aux mains, du curé. Lors de sa dernière arrestation, tout, absolument tout a été confisqué par le G.P.U. Rien qu’à ce seul point de vue, de grosses difficultés sont à carindre. Légalement on a le droit d’aller réclamer ces documents et je l’ai dit plusieurs fois aux intéressés. J’espère que leur courage sera à la hauteur de la situation.
Voici maintenant Monseigneur d’autres tristes nouvelles. Le 11 janvier j’ai appris le décès survenu aux prisons de Solowki de l’abbé Johannes  B A U M T R O G. Tout ce que l’on sait est que le triste évènement s’est produit en mars 1937. La nouvelle m’a été communiquée par un paysan de la Volga qui lui l’a su par une lettre d’un beau-frère habitant Tiflis!
De même source j’apprends le décès à la prison de Mariupol (Crimée) de l’abbé Michael  H A T Z E N B U L E R  mort en octobre de 1937. Il était paralysé du côté droit et disait la messe avec un bras!
J’ai célébré ce matin même pour le repos de l’âme de l’abbé Baumtrog et le ferai sous peu pour l’autre abbé, deux martyrs.
Selon les nouvelles que je reçois par bribes des voyageurs arrivant de lointaines régions, il y aurait une concentration générale de prêtres surtout d’origine polonaise dans le Kasakstan et à Karaganda en particulier. On me signale de source absolument certaine la présence à cet endroit des abbés Kroushinsky, Bardidze, Klemtchinski, Dimoura (récement arrivé de Baku) Verbitsky (autrefois à Voronezh) et finalement Tratchinski aussi de Voronezh.
Les conditions de leur incarcération sont épouvantables à entendre. La faim et la nudité sont générales. L’interdiction de correspondre est sévèrement surveillée, aucune correspondance, aucuns paquets. L’abbé Vardidze (Emmanuel Pavlovitch) était autrefois à Tiflis, ce qui porte à croire que les arrestations si nombreuses et conclusives de l’été dernier se sont faites ressentir jusqu’au Caucase où le 22 août exactement, on me signalait l’activité encore existante à cette date d’une dizaine de prêtres catholiques. L’impossibilité des communications sures et régulières nous empêche de nous renseigner avec précision.
Au point de vue diplomatique, une véritable bombe vient d’éclater il y a quelques jours, par où le gouvernement soviétique vient de notifier les gouvernements de Grande Bretagne, Suéde [Suède], Létonie [L’Etonie], Iran et Turkie que tous leurs consulats à l’exception de ceux de Moscou, doivent être fermés dans un délai de deux mois! L’Angleterre a un consulat général à Léningrad de grande importance; la Suède et la Léttonie également ont des établissements de ce genre. Les Turcs et les Persans à eux deux en ont une dizaine répartis un peu partout. Tous doivent fermer pour les deux mois à venir. Naturellement cela a jeté l’émoi dans le corps diplomatique. La vague de xénophobie comme vous le voyez n’a pas fini de déferler sur ce pays. Je me permets de signaler le Moscow Daily News du 18 janvier ainsi que les autres journaux soviétiques où un discours de Jdanov [Ždanov] prononcé à la session parlementaire, jette un peu de lumière sur cette décision. Les Soviets demandent ces fermetures sur la base de parité mais tous ces messieurs sont d’accord pour dire que c’est un moyen outre pour restreindre encore davantage l’activité étrangère en U.R.S.S. Les Anglais considèrent la demande comme une grosse imprudence. Les Persans au contraire, disent-ils par-ce que cela dimunera l’activité communiste dans leur pays, où elle est très active alors que leurs propres consulats persans sont loin d’être débordés. Ne resteront à Léningrad vraisemblablement, qu’un consulat finlandais, un polonais (peut-être) et un norwégien. Le fait est que l’on ne sait trop rien de précis pour l’instant. Cependant l’ordre existe déjà et les Soviets en attendent l’exécution. Il est à noter que ces notifications officielles ont été communiquées aux pays respectifs longtemps avant l’explosion de Jdanov [Ždanov] au parlement.
Pour terminer je vous parle de ma pauvre personne rien que pour vous dire que les agneaux ici m’ont accordé trois mois de séjour en leur paradis i.e. jusqu’au 10 mars je crois. Dans tous les cas mon brave et excellent consul estime que ce n’est pas la peine de se déranger pour aller chercher mes documents à la section administrative des passeports. Tout ceci n’est pas très rassurant bien que mon ambassade soit prête à m’appuyer dans toute la mesure du possible.
Le relevé des dépenses est prêt Monsigneur mais je ne puis trouver le temps nécessaire pour le mettre au propre car je dois encore préparer les journaux et partir porter ceci chez Sante. La besogne ne manque certainement pas et je suis content de pouvoir faire mon petit possible, vous remerciant à nouveau pour vos bons encouragements. Je vous redis tout mon profond respect et mon filial attachement en Notre-Seigneur.
 
gez. Leopoldo

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Dokument Nr. 98

7. Leben bis zum Tod: Frison und andere deutsche Geistliche in den Mühlen des Terrors

Segreteria di Stato, Sezione per i Rapporti con gli Stati, Archivio Storico (S.RR.SS.),
Congregazione degli Affari Ecclesiastici Straordinari (AA.EE.SS.),
Pro Russia (1921-1941),
Pos. Scat. 46,
Fasc. 268,
Fol. 35r

Datum: 28. Juni 1938
Inhalt: Liste katholischer, vor allem deutscher Geistlicher, die zwischen 1936 und 1937 in Gefangenschaft oder im Gefängnis gestorben sind [Namen teils in französischer Schreibweise].
Liste incomplète de noms de prêtres décédés en prison ou en captivité, durant les années 1936-1937.
 
*******************************
Monseigneur Alexandre Frison (mai-juin? – 1937) fusillé.
Hatzenboller Michel – mort en oct. 1937 en prison à Mariupol-Crimée.
Bach Johannes
Wolf Laurentius
Klöpfer Waldemar
Nold Johannes? Joseph? (On ne sait lequel des deux)
Zysko Christian
Avglo Peter – mort en prison à Mohilev vers oct. 1937.
Schultz Florian – mort en travaillant au Volgastroi 1935 (nouvelle communiquée le 17-XI ’37)
Baumtrog Johannes – mort en mars 1937 à Solowki.
Roushkiéwicz Boleslaw – mort a Solowki en mai 1937.
Oulianitski Joseph – mort le 29 juin 1935 à Zhitomir.
Gelnierowicz Ignatius – très probablement fusillé en août 1937 à Dolniki, 40 kil. De Karaganda.
 
********************************
R.I.P.
 
N.B. On vient de me signaler le décès de l’abbé Michel Promgart arrêté pour la seconde fois en novembre 1937. Lors de sa première arrestation en 1937, il avait été relâché à cause d’une sévère maladie.
Le 28 juin 1938.

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Dokument Nr. 99

7. Leben bis zum Tod: Frison und andere deutsche Geistliche in den Mühlen des Terrors

Segreteria di Stato, Sezione per i Rapporti con gli Stati, Archivio Storico (S.RR.SS.),
Congregazione degli Affari Ecclesiastici Straordinari (AA.EE.SS.),
Pro Russia (1921-1941),
Pos. Scat. 46,
Fasc. 268,
Fol. 59r-61r

Datum: 3. August 1938
Inhalt: Vom 3. August 1938 und 19. August 1938 datierte Listen mit umgekommenen, im Lager in Karaganda inhaftierten Geistlichen, und mit Priestern, die in der zweiten Hälfte des Jahres 1937 gefangengenommen wurden, darunter eine Reihe Deutscher [Namensformen teils in französischer Entsprechung].
Rome, le 3 Août 1938
 
Liste des prêtres morts en URSS.
 
1) Awgło Piotr, ancien curé de Smolensk, mort en prison à Mohylew en novembre 1937.
2) Gaszynski Leonard, anc. chapelain de Marin, curé de Charkof [Charkow], mort en prison à Charkow vers la fin de 1937.
3) Kottak François, fils de Dominique, anc. curé de Szurawka en Podolie, mort au mois d’Août 1937. Probablement à Roskojna, district d’Odessa.
4) Roszkiewicz Boleslas, fils de Stanislas, mort à Kuziema en mai 1937 (anc. curé de Nowokonstantynòw).
5) Wolf Michel, anc. curé d’Odessa, mort à Solowietzk. Date inconnue.
6) Wegedis Antoine, fils de Jean, mort à Rybnica en Moldavie. Date inconnue.
7) Zolnierowicz Ignace, fils de François, anc. curé à Smolensk, mort à Dolinskoje, Karaganda en août 1937. (fusillé?)
8) Pach Jean – lieu et date inconnus.
9) Baumtrag [Baumtrog] Jean, mort en mars 1937 à Solowietzk.
10) Mgr. Alexandre Frison (? Prison?) – fusillé en juin 1937.
11) Hatzenboller Michel, mort en Octobre 1937 dans la prison de Mariupol.
12) Klöper Waldemar – lieu et date de la mort inconnus.
13) Nold Jean (ou Joseph) –      "
14) Szulc Florian – mort en 1935 aux travaux de Wolgostroj.
15) Wolf Laurent (Michel) – date et lieu de mort inconnus.
16) Zysko Christian –               "
 
Liste des prêtres qui se trouvent dans le camp de concentration à Karaganda.
 
1) Wierzbicki Joseph, Fils de Thomas. (transféré du camp de Kirock)
2) Dimura Stefan, armenien.
3) Kelsch Joseph, allemand.
4) Wart Jakob,      "
5) Behcler [Bechler] Walentin,      "
6) Hofferman Antoine,      "
7) Jaufman Philip,      "
8) Keller Michel,      "
9) Kopp Theobald,      "
10) Neugum Joseph,      "
11) Reickert Cyriac,      "
12) Stille Michel,      "
13) Thauberger Jean,      "
 
Rome, le 19 Août 1938. –
 
Liste des prêtres qui ont été probablement arrêtés dans la seconde moitié de 1937 et qui sont signalés comme „étant partis en direction inconnue“.
 
1) Bieniecki Joseph, fils de Vincent.
2) Czyrski François, fils de Thomas.
3) Kruszynski Joszph, fils de Pierre.
4) Kurowski Antoine, fils de Marcel.
5) Łubienski Ignace, fils d’Adolf.
6) Mierzwinski Wladyslaw, fils d’Adolf.
7) Rosenbach Janus, fils de Joseph.
8) Prytułło [Przytuło] Alexandre, fils de François.
9) Przesiecki Witold, fils de Dominique.
10) Puzynowski Mark, fils de Stefan.
11) Sowinski Joseph, fils de Boleslas.
12) Słowinski Stanislas, fils de Jean.
13) Stronczynski Wiktor, fils de Constantin.
14) Strusiewicz Nicolas, fils de Constantin.
15) Sabudzinski Sebastien, fils de Sebastien.

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Dokument Nr. 100

5. Hilfsdiplomatie, Kommunikationswege und Vermittler

Segreteria di Stato, Sezione per i Rapporti con gli Stati, Archivio Storico (S.RR.SS.),
Congregazione degli Affari Ecclesiastici Straordinari (AA.EE.SS.),
Pro Russia (1932-1935),
Pos. Scat. 11,
Fasc. 77,
Fol. 67r

Datum: 21. Mai 1935
Inhalt: Dem Heiligen Stuhl vorliegende Informationen offenbar des Auswärtigen Amtes über die Hinrichtung des Deutschen Michael Röhrich aus der Kolonie Katharinental 1935. Die Tochter des Erschossenen hatte sich seinerzeit um Hilfe an kirchliche Kreise in Deutschland gewandt.
[ohne Ort] … den 21. Mai 1935
 
Maria Röhrich, die Tochter des seinerzeit zum Tode verurteilten Michael Röhrich aus der Kolonie Strassburg, hat heute hier mitgeteilt, dass das gegen ihren Vater ausgesprochene Urteil dieser Tage vollstreckt worden ist. Der Tag der Erschiessung ist ihr weder von der Staatsanwaltschaft noch von ihrem Rechtsbeistand bekanntgegeben worden. Die letzte Lebensmittelübergabe fand am 11. ds. Mts. [diesen Monats] statt.
Mit Röhrich zusammen sollen, nach den Angaben der Maria Röhrich, noch vier weitere Verhaftete, darunter Simon Klein aus der Kolonie Katharinental, erschossen worden sein, der vor einiger Zeit zu 7 Jahren Gefängnis begnadigt worden ist. Eine Bestätigung dieser Meldung war jedoch bisher nicht zu erhalten.

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